samedi 12 novembre 2016

De retour en Guadeloupe

Nous voici donc de retour en Guadeloupe...
Lors de notre période "Antilles", nous avions déjà eu l'occasion de séjourner sur "l'île aux belles eaux", ou Karukera selon son nom Amérindien, en 2005, 2007la dernière fois en 2009.

Nous avons droit à un départ sous la neige pour aller prendre le train.

 
Première nuit au nouvel Ibis Budget, qui est situé à 300m de Orly Sud, accessible très facilement à pied avec un passage couvert. Un très bon plan, à 50€ la nuit.


Vol sans histoire sur Air Caraïbes, avec l'habituel retard dû à un passager qui s'est enregistré mais ne se présente pas à l'embarquement, obligeant le personnel à rechercher son bagage dans la soute pour le sortir...
A signaler un bon repas et une cabine calme, malgré un vol complet.
Une bonne partie du retard a été rattrapée et on arrive à Pointe-à-Pitre sous un ciel couvert et 31°.


Le décalage horaire est de 5h et nous sommes donc en début d'après-midi malgré un vol de près de 9h.

Nous récupérons la voiture louée auprès de Ideal Car sur le parking.
C'est un loueur local, qui évite les formalités et navettes des grands loueurs classiques.
Nous avons une Skoda Fabia essence récente.

Nous prenons la direction de Deshaies, sur Basse-Terre, à environ 40km, où se situe notre premier hébergement : Coeur Caraïbes.
Nous y avions déjà séjourné une fois et retrouvons avec plaisir le même bungalow.


 

Très bon accueil de Philippe et de sa femme Martine.
Nous nous posons et allons faire trempette avec délices dans la piscine avant de retrouver les propriétaires pour un pot d'accueil.
Il n'y a pas grand monde à cette époque : nous faisons connaissance d'un couple d'Allemands avec qui nous échangeons principalement en Anglais : elle parle assez bien Français mais pas lui et Philippe, le propriétaire, essaye de se mettre à l'Anglais...
Après deux heures et quelques I_punch ou planteurs, il est temps d'aller dîner et de faire dodo : il commence à se faire bien tard à l'heure Française.

Pour les amateurs, un petit rappel historique ::

Ce territoire se compose d'îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite. Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l'archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas), La Désirade et les îles de la Petite-Terre sont rattachées administrativement à ce territoire.

Une histoire mouvementée...
À l'instar d'autres îles des Petites Antilles, la Guadeloupe est probablement occupée par des groupes amérindiens précéramiques à partir de 3000 av. J-C.
L'île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs, Notre-Dame de Guadalupe.
L'archipel de la Guadeloupe fut une colonie Espagnole pendant environ 130 ans, jusqu'en 1635.
À partir de 1635, c'est le début de la colonisation de l'archipel avec la culture du tabac. 
En 1664, la Guadeloupe et la Martinique passent sous l'autorité directe du roi de France, Louis XIV, qui décide alors de développer la culture de la canne à sucre.
Des terres sont données à des officiers supérieurs qui sont encouragés à y importer des esclaves pour exploiter la canne à sucre.
Dès 1671, la traite négrière est massivementdont développée par les Français et les Anglais.
Après plusieurs tentatives infructueuses, les Britanniques s'emparent une première fois de la Guadeloupe en 1759. Ils ne la conserveront que quatre ans, jusqu'en 1763 (traité de Paris).
En avril 1794, profitant des troubles provoqués par la Révolution française, les Britanniques reprennent brièvement possession de l'île.
Victor Hugues, nommé Commissaire national en Guadeloupe, les en chasse dès le mois de mai 1794, aidé par les esclaves, auxquels il avait promis la liberté. Ce dernier annonce, le 7 juin 1794, l'abolition de l'esclavage (adopté par la Convention nationale au mois de février par la loi du 16 pluviôse an II).
En 1802, le premier Consul Bonaparte nomme Lacrosse gouverneur. Ce dernier tente de renvoyer de l'armée les officiers noirs, qui y avaient été intégrés après l'abolition de l'esclavage. Une révolte de ces officiers monte. Le propre aide de camp de Lacrosse, Louis Delgrès, métis, deviendra un des chefs de cette rébellion avec Joseph Ignace.
Bonaparte dépêche alors une expédition de 4 000 hommes dirigés par le général Richepance pour mater la rébellion. Après une défense héroïque, beaucoup de révoltés préfèrent se suicider plutôt que de se rendre. « Vivre libre ou mourir » dernières paroles de Louis Delgres. La loi du 16 pluviôse an II qui avait aboli l'esclavage est annulée le 16 juillet 1802 par Bonaparte.
En 1808, les Anglais mènent une nouvelle campagne d'invasion des Antilles, prenant d'abord Marie-Galante et la Désirade, puis en 1809, les Saintes. En 1810, les troupes Françaises capitulent.
Afin d'assurer l'intégration de la Suède dans la sixième coalition, les Britanniques signent un traité avec la Suède, en 1813 : la Guadeloupe est cédée en dédommagement de l'effort de guerre que la Suède doit fournir pour abattre Napoléon.
 L'écroulement rapide de l'empire napoléonien, quelques mois plus tard (avril 1814), et le traité de paix de Paris ne laissent pas le temps aux Suédois de remplacer les Britanniques sur l'île : la Suède laisse la Guadeloupe à la France. L'épisode des Cent-jours replace la Guadeloupe sous occupation anglaise, et le deuxième traité de Paris de novembre 1815, redonne la souveraineté française sur la Guadeloupe.
En 1848, l'esclavage est finalement aboli définitivement, après décret d'abolition présenté par Victor Schœlcher.
La population Indienne va se développer rapidement, afin de combler le déficit de main-d'œuvre provoqué par l'abolition de l'esclavage.
En 1878, Saint-Barthélemy est cédée de nouveau par le Royaume de Suède à la France qui l’incorpore au sein de la Guadeloupe. 

2 commentaires:

  1. yesss ! en avant pour de nouvelles aventures tintin ! heu...les Snoopy voyageurs !

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  2. Evelyne et Gilbert13 novembre 2016 à 23:22

    Cela fait un grand changement de température entre les tropiques
    et les Alpes ! Après la doudoune le maillot de bain... veinards !
    Bon périple et attention aux ti'punchs...

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